Le sanatorium de Bergesserin est l’un des 250 sanatoriums construits en France entre 1900 et 1950 afin d’enrayer l’épidémie de tuberculose, responsable de 100 000 morts par an au début du XXème siècle.

Le choix de Bergesserin pour la construction date de 1929 et les travaux ont débuté en 1932. Le site est choisi pour ses qualités d’air (500m d’altitude), son environnement boisé et son exposition au sud. Les travaux, interrompus par la guerre en 1939, se termineront finalement en 1946 sous la direction du maître d’œuvre Frédéric Bidaut. Durant la seconde guerre mondiale, le sanatorium abrite occasionnellement le 4ème bataillon de choc (voir article).

Le bâtiment en béton armé de 250 mètres de long couvrant une surface de 5000 m2 est composé de deux ailes perpendiculaires qui épousent les déclivités du terrain, et s’élève jusqu’à six étages au dessus du sol. La tour principale donne accès à un belvédère à 23 mètres de hauteur, ouvert sur de larges baies offrant un panorama  exceptionnel sur la vallée et les monts du Mâconnais et du Beaujolais.

nitialement conçu pour accueillir uniquement des femmes, il pouvait accueillir jusqu’à 210 personnes souffrant de tuberculose. Dans les années 1960, les nouveaux traitements thérapeutiques ont réorienté l’usage du bâtiment en maison de convalescence jusqu’à sa fermeture définitive en 2008.

Laissé à l’abandon et souvent dégradé pendant plus d’une dizaine d’années, un projet de transformation du sanatorium est en cours.

A l’initiative de la commune mais surtout de communauté de communes du Clunisois, avec l’accord des dirigeants du centre hospitalier de Mâcon, plusieurs visites du site et réunions de concertation, entre les différents partenaires, ont eu lieu pour envisager les possibilités de réhabilitation de l’ancien sanatorium de Bergesserin, propriété de l’hôpital de Mâcon, pour en faire la « Maison du Geste », siège du « Pays du Geste » lancé par la communauté de communes du Clunisois. Plus d’informations sur la « Maison du Geste » dans le flash info de juillet 2021.